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Les livres de la première semaine des vacances !

Embrassez-moi -Katherine Pancol-

Pancol nous ramène là où il est ardu de nier et de mentir. C’est le premier livre que je lis d’elle et je serais bien tentée d’explorer ses autres œuvres. Embrassez-moi est de ces livres qui font du bien à lire, qui retourne les sentiments pour susciter quelques petites larmes. Ce n’est qu’après tout, le recensement d’histoires banales qui nous livre à nos peurs, notamment en ce qui concerne l’amour. D’où vient la peur viscérale d’aimer, de se livrer ou de se donner ? Pourquoi tant d’individus le ressentent ? Alors cette auteure vous offrira agréablement des réponses percutantes qui sauront ou non vous laisser les traces de ce souvenir littéraire. En ce qui me concerne, je n’ai été déçue que par la fin -que je ne dévoilerai évidemment pas- mais qui m’a laissé dans un état trop en contraste avec tout le reste de l’histoire. Il ne me restera peut-être pas dans la peau mais j’ai ressenti l’essentiel avec embrassez-moi et c’est le plaisir… « Ceux qui ne rangent jamais s’exposent à de dangereuses rencontres quand ils se décident enfin à faire de l’ordre. Un vieux pull, un flacon de parfum éventé, une lettre froissée, et le passé revient frapper comme un esprit malin. » Mémoire d'un jeune homme dérangé -Frédéric Beigbeder-

C’est exactement ce type d’humour noir qu’il faut lire quand on ne veut surtout pas se prendre au sérieux. Comme à son habitude singulière, Beigbeder sait faire preuve d’autodérision en usant des ironies de sa vie. Car ses livres sont intrinsèquement liés à sa vie privée qui ne manquent pas de tumultes sentimentaux, de désirs amoureux ou d’amitié tournée au ridicule. La vie ne se résumerait peut-être qu’à une suite drôle de blagues parfois mal placées. Alors dans la peau de Marc Maronnier, nous découvrons à sa manière le désir envers les femmes affriolantes de fraicheur, la lassitude conjugale, la séparation, les prémices du mariage, les soirées mondaines, l’alcool « gentil », les pannes d’érection, et bien évidemment et surtout l’amour. «Je me suis levé de table pour aller aux toilettes. En m’asseyant, j’ai réalisé que mon postérieur communiquait avec ceux de tous les grands hommes qui m’avaient précédé sur cette cuvette. Je les ai imaginés, installés là, méditant sur l’avenir du monde, cherchant s’il restait du papier. J’étais fier. Après avoir connu ça, je pouvais mourir tranquille. »


En ce moment à la rédac ...

Bientôt les vacances ... Bonnes fêtes à tous ! :)

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