Poèmes automnales

Dans la belliqueuse tempête Que contient mon triste esprit, S'arrête les images d'une bête. Celle-ci me creuse jusqu'aux cris. Ce sont mes larmes bien trop usées Qui puisent l'abondance de mes denrées. Ce sont les étouffements conventionnels Qui m'arrachent aux profondeurs émotionnelles. Et puis je pris les mains jointes, Pour que ce jour soit une feinte. Pour que ma vérité soit belle, Pour qu'elle me revienne avec des ailes. Car il y aura toujours ce "cependant" Pour légitimer la laideur aseptisée De nos monuments accablants, Incarnant cette vie faussement rêvée

C'est parce que nous ne les regardons jamais,

Qu'elles sont toutes là à espérer se montrer;

Les beautés.

C'est parce qu'elles gouvernent notre imagination,

Que nous ne voulons faire face à notre prison;

Les libertés.Et enfin venue leur obtention,

Hélas, nous les oublions...