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Le revenu de base

Revenu de base universel, inconditionnel.

La majorité d’entre nous touchent un revenu. Elevé ou bas, nous ne pouvons subsister sans. Seulement, au prix de quoi gagnons-nous l’argent nécessaire pour satisfaire nos besoins de base : se nourrir, se vêtir, avoir un toit, se soigner en cas de maladies… ?

“Le revenu de base est un droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement”

Selon les économistes, la perception de ce concept change. A savoir, certains prônent un revenu attribué selon nos qualifications, d’un montant à hauteur du smic, d’autre l’estime à un niveau plus bas. Quelque soit son montant, le revenu de base prône une distribution légitime d’une participation financée par l’état, ce dernier en devoir démocratique de valoriser l’harmonie citoyenne. A cet effet, l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien être et ceux de sa famille, notamment en ce qui concerne les besoins primaires.

Pour beaucoup, l’austérité semble être la réponse à la crise économique, oubliant les alternatives à une économie capitaliste. Pourtant, selon moi, le revenu de base, concept qui n’est pas nouveau, serait peut-être une bonne alternative à mettre en place pour combattre les affres d’une société inégalitaire. En effet, ce mouvement concilie deux politiques souvent opposées : le capitalisme et le communisme. Dans le sens où ceci favorise une consommation plus équitable, plus responsable tout en maintenant une réelle égalité sociale. Ainsi, il n’est pas nécessaire de savoir si cette idée découle d’une idéologie gauchiste ou de droite, mais de savoir si elle bonne. Car ce revenu de base garantit la mise en place de réalités démocratiques ; à savoir, la liberté et l’égalité. Libre de pratiquer la profession que l’on souhaite sans contraintes financières, libre de devenir entrepreneur, libre de s’émanciper, libre tout simplement d’être en tant que citoyen. Et ce, à échelle égalitaire dans notre capacité à subvenir aux besoins primaires, tout en faisant de nous des travailleurs heureux dans leur profession. « Etre » suffit à justifier les besoins nécessaires à satisfaire pour construire les fondements d’une vie heureuse. Certes, à ce jour, c’est une utopie. Mais selon moi, les utopies d’hier deviennent les réalités d’aujourd’hui. C’est pourquoi certains pays concrétisent la chose et que des mouvements français le soutiennent. Il est tout à fait réalisable d’aboutir à ce type de démarche qui certes va à l’encontre d’une économie exponentielle. Car en effet, c’est un paradigme qu’il faut inverser pour favoriser justement, une politique de décroissance. Bien que Bernard Friot assure le contraire, « le revenu de base est une roue de secours au capitalisme », il revendique davantage un salaire à vie. Il s’agit là d’un revenu de base mais conditionnel puisque celui-ci se chiffre à mesure de nos qualifications et est cumulable. « L’attribution à chacun, à sa majorité, du premier niveau de qualification, reconnaît la potentialité de participer à la création de valeur économique » nous dit Bernard Friot. Ainsi, certaines nuances forment une contradiction entre le revenu de base et le salaire à vie qui néanmoins restent dans la même famille.

Il est également important de questionner les moyens de financements pour ce projet. Plusieurs possibilités se proposent : taxation des hauts revenus à hauteur raisonnable, chose qui marquerait une certaine « fraternité » dans les nations, dans le sens où l’entraide entre intrinsèquement en jeu, TVA des produits polluants dont l’impact écologique n’est pas négligeable, autres formes de taxations qui rendraient légitime la dette nationale (en référence au documentaire « on a mal à la dette»). Mais surtout, simplifier ce système complexe dans lequel réside nombres d’allocations et d’aides en le réduisant à un revenu de base, universel et inconditionnel. En effet, les citoyens français bénéficient des caisses d’allocations familiales incluant une dizaine d’aides que je ne citerai pas. Aussi, les caisses nationales d’assurance vieillesse et les assurances chômage incluant également maintes aides spécifiques. Mais je vous propose plus simple pour résumer tout ce condensé complexe, et c’est le revenu de base.

Léonore Morales

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Bientôt les vacances ... Bonnes fêtes à tous ! :)

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